Bonsoir, je vous propose une série sur la famille des LVT us véhicules assez méconnue mais qui me plait énormément de par son aspect extérieur. On les dirait tout droit sortis des film alien en l'an 2056. Par son aspect très novateur puisque ce véhicule était multi zone terre mer ce qui en fait un des premiers dans le genre
Très gros coup de coeur pour moi si vous en connaissez un, faites moi signe cela fait pas mal d' années que j' en cherche un
En septembre 1939, le général Moses, présidant le comité des équipements de L'U.S. Marine Corps, rencontra un certain Donald Roebling Jr., natif de Clearwater en Floride, qui avait réalisé et perfectionné entre 1935 et 1937 un véhicule amphibie léger en aluminium appelé "Alligator". D'après son inventeur, cet engin devait permettre de résoudre le problème des opérations de secours dans les marécages de Floride, inaccessibles aux embarcations comme aux véhicules à roues.
A l'issue de cette entrevue, Roebling accepta de remodeler son invention à des fins militaires avant janvier 1940. Mais ce fut en novembre seulement que la marine américaine reçut les crédits lui permettant l’achat d'une première tranche de 200 «tracteurs» en acier, à faire fabriquer par les ateliers de Dunedin (Floride). de la Food Machinery Corporation de San Jose (Californie), ateliers déjà à l'avant-garde du secteur bien particulier des engins amphibies.
La cadence de production augmenta régulièrement, de sorte que les premières expérimentations purent être conduites sur le terrain dès le début de 1942. Notons qu'à cette époque l'Alligator était considéré comme un simple élément de soutien logistique, destiné à transporter personnels et matériels depuis les bâtiments jusqu'à terre. Mais, dès la première offensive américaine à Guadalcanal (7 août 1942), le "tracteur" démontra en outre son aptitude à jouer un rôle tactique efficace dans une opération de débarquement sur des plages organisées défensivement, et particulièrement sur les îles du Pacifique protégées de barrières de corail que ni les bâtiments, ni les chaloupes de débarquement ne pouvaient franchir.
C'est ainsi que l'Alligator devint le principal moyen de débarquement de l'infanterie, et l'ancêtre d'une dynastie d'amphibies sans cesse plus perfectionnés, malgré la médiocre fiabilité des premiers modèles. Confrontés aux conditions d'emploi sévères du Pacifique Sud où l'usure était rapide, les premières versions de ces engins montrèrent une tendance à décheniller en virage et les coussinets des galets s'usaient très vite sous l'effet du sable et de la salinité.
Les études faites pour éliminer ces défauts ainsi que quelques autres aboutirent à la conception d'un engin de dimensions plus grandes, mis au point par le Naval Office en coopération avec la F.M.C. Surnommé "Water Buffalo" (Buffle des marais), plus puissant et plus efficace. Ce dernier était équipé d'un moteur en étoile Continental de 250 CV à 7 cylindres. Il actionnait le train de roulement par l'intermédiaire d'un arbre de transmission très long qui aboutissait à la boite de vitesses avant (à commande manuelle), et de là à un différentiel contrôlé, puis aux barbotins. Le compartiment formant soute était situé au centre, derrière la cabine de pilotage. Par la suite, cette disposition fut modifiée en positionnant le moteur à l'arrière du poste de pilotage, ce qui permit d'éliminer l'encombrant arbre de transmission, et d'effectuer le chargement et le déchargement de l'amphibie sur une rampe arrière, avec possibilité de transport de véhicules légers (véhicules de reconnaissance, chenillettes, engins blindés d'ouverture de piste aérotransportables, etc.). Cette version reçut le nom de LVT 4 et fut la plus répandue de toutes avec 8 438 exemplaires construits contre 1 225 LVT 1 et 3 143 LVT 3.
La propulsion sur l'eau des LVT était assurée par le mouvement des chenilles, lesquelles étaient équipées, sur toutes les versions, à l'exception de la première, de sortes de nervures en W.
La technique
Le LVT.4 Mk.4 était un engin amphibie de transport, muni d'un léger blindage de protection pour l'équipage (6 hommes dont les pilotes installés dans une cabine fermée à l'avant, avec deux trappes dans le toit munies de portes sur charnières latérales) et des 25 passagers.
Les panneaux latéraux avaient été surélevés pour permettre une navigation plus sûre par mer agitée, et dans certains cas, un armement propre lui avait été donné sous forme d'une mitrailleuse Browning de 7,62 mm sous casemate sphérique installée à droite du poste de pilotage. Sur ce modèle la visibilité demeurait assurée même lorsque les écoutilles étaient fermées. grâce à quatre fentes de visée protégées. A l'avant. l'engin était équipé d'un robuste pare-chocs constitué d'un tube métallique.
Son groupe motopropulseur (GMP) comprenait un Continental refroidi par air, comme celui du LVT 2 à embrayage à cinq disques à sec et boite de vitesses synchronisée à engrenages toujours en prise, à cinq rapports AV plus la marche AR.
Le changement de direction se faisait par freinage sur les demi-axes, par deux leviers de commande. Les chenilles étaient faites de 73 patins d'acier qui roulaient sur deux rouleaux de soutien caoutchoutés à la partie centrale supérieure, une poulie de renvoi l'arrière, un barbotin à l'avant, plus onze galets de roulement caoutchoutés. Chaque suspension était indépendante, chaque galet se trouvant monté sur son bras, dont le pivot était formé d'un tube creux monté sur un autre plus petit solidaire du châssis. L'intervalle entre ces deux tubes était rempli d'une épaisseur de caoutchouc vulcanisé qui faisait fonction de ressort de rappel.
L'armement comprenait en général quatre mitrailleuses Browning sur affût circulait, deux de 12.7 mm et deux de 7,62 mm.
Le LVT 4 a été utilisé par l'Armée Française en Indochine et au cours de l'opération Mousquetaire à Suez en 1956.
Armement : 1 mitrailleuse de 12,7 mm, 3 mitrailleuses de 7,5 mm
Blindage : 7 à 25mm Equipage : 3 hommes Capacité : 30 hommes ou 3 tonnes de matériel
Longueur : 7,95 m. Largeur : 3,25 m. Hauteur : 3,33 m Vitesse : 40 km/h. Poids 16 t.
Les Français a proximité du rhin a l 'époque ont été très surpris par cet engin qui ne ressemble à rien d autre ainsi que les japonais totalement étrangers à ce type de matériel